Babylone conférence projection. Cité mineure du second millénaire av JC, émerge vers 1800 av JC au cœur d’une civilisation qui s’étend sur toute la basse Mésopotamie. Grâce au génie politique Hammourabi (vers 1760 av JC), un code règle la vie communautaire d’une puissante civilisation qui connaît depuis longtemps l’écriture et le calcul. Une ziggurat qui n’est pas encore mentionnée est sans doute déjà construite et deviendra la future tour dite « de Babel ». Plus tard, la ville, ses magnifiques monuments et ses jardins suspendus, ses temples et ses palais feront l’admiration de tous. Au VIIe e siècle, Nabuchodonosor en fait une cité administrative et culturelle intense.

Entre les découvertes archéologiques et les témoignages littéraires antiques nous tâcherons de mettre en lumière cette ville aux multiples merveilles.

Dans les plus belles parties comprises entre le Tigre et l’Euphrate, naît une ville au milieu d’autres métropoles dès le Ve millénaire. La nécessité de communiquer dans un désert hostile les pousse à communiquer. Ce moyen, l’écriture cunéiforme et les sceaux-cylindres, sera utilisé jusque dans les temps les plus avancés. Ce sont eux aujourd’hui qui permettent à l’archéologie de comprendre comment vivait cette ville. Par exemple, le temple dédié à Marduk, une sorte de ziggourat gigantesque, ou bien les rues aboutissant à des portes somptueusement décorées.

Les Babyloniens vénéraient un Dieu Soleil, un dieu Lune et surtout la déesse Ishtar, constamment représentée. C’est effectivement le cosmos, les planètes et leur rapport à l’agriculture et l’eau qui préoccupent les babyloniens. Mais ils sont aussi sensibles à l’écriture, la mémoire et le rapport écrit des choses dites. En cela, ils méritent leur attention dans l’organisation qu’ils ont donné à leur méthode collective.

Ainsi bibliothèque, tablettes, écritures, codes, calculs mathématiques et écritures comptables leur ont permis de traverser les ères sans vasciller.

Le culte et les fêtes religieuses avaient un rôle important, tout comme les processions. Les jardins étaient leur violon d’Ingres, mais surtout l’ingénierie qui leur permettait de faire pousser des plantes rares dans le désert.

Le palais de Nabuchodonosor, la porte d’Ishtar de Berlin et la frise des archers du Louvre, nous révèlent leur richesse. Elles mettent aussi en lumière l’étendue des recherches archéologiques occidentales du XIXe siècle au Koweit et en Irak.

Babylone conférence projection. Pour les groupes: Conférence disponible tous les jours dans vos locaux. Renseignements 01 42 80 01 54. Vous aimerez aussi :http://www.europexplo.fr/visite-des-antiquites-iraniennes-du-musee-louvre/

Pour les individuels: : pas de conférence prévue pour le moment