La bataille de Waterloo. Cette bataille  a opposé l’armée du nord commandée par Napoléon et l’armée des Alliés. Cette dernière, commandée par Wellington, regroupait 68 000 hommes britanniques, allemands, néerlandais et belge. Aussi dévastatrice que meurtrière, cette bataille se soldera par la défaite française et la chute de Napoléon.

A cette époque, Napoléon s’est échappé de l’île d’Elbe et décide de prendre sa revanche sans attendre l’offensive des alliés. Le 15 juin, l’armée française repousse les Prussiens commandés par Blücher et franchit la Sambre au niveau de Charleroi.  En effet, l’attaque se passe à Ligny et Napoléon vainc l’armée prussienne mais il ne l’a pas battue. Puis, Napoléon  poursuit son idée de battre d’abord les Prussiens et de se tourner ensuite vers les Britanniques.

Wellington prévenu, lève aussitôt son armée pour secourir les Prussiens. Puis, il place son armée sur les hauteurs du mont saint Jean en avant de Waterloo. Pendant ce temps, Napoléon pense avoir vaincu les Prussiens et positionne son armée à 1 kilomètre au sud des Anglais. Trois grosses bâtisses se situent entre les deux armées. Il s’agit du château-ferme de Hougomont, la ferme de Haie Sainte et la ferme de Papelotte. Et c’est à proximité que Napoléon positionne ses trois corps de cavalerie, ceux de Kellermann, Milhaud et Supervie.

Le 18 juin, Napoléon est en mauvaise santé. En effet, il souffre d’hémorroïdes, de cystite et d’un ulcère à l’estomac. Pourtant, vers 11h30, il attaque la ferme de Hougomont, sur le flanc droit de l’armée britannique dans l’idée d’attirer l’attention de Wellington dans cette direction. Mais les attaques françaises sont repoussées. Puis, croyant avoir effectué une diversion  efficace, Napoléon attaque vers 13h00 le flanc droit britannique protégé par les dénivellations du terrain. Napoléon n’a jamais été aussi près de la victoire.

 

Wellington réorganise son armée et réalise un échiquier de carrés d’infanterie de 20 mètres de côté. Chaque carré comporte 500 hommes dont les baïonnettes pointées en l’air lui donne une allure de vaste hérisson. Mais voilà que vers 16h00, l’armée prussienne que Napoléon pensait avoir dérouté, surgit sur le champ de bataille et attaque l’armée française sur son flanc droit. Pour autant Napoléon continue de se battre contre Wellington tout en espérant contenir l’armée prussienne. Pour cela, il envoie une réserve en avant de Plancenois dans l’espoir de contenir l’armée de Blücher.

 

De son côté, le maréchal Ney lance la cavalerie française à l’assaut des Britanniques disposés en carrés. L’armée française arrive à prendre la ferme de Haye Sainte.Et pour en finir avec les Anglais, Ney demande un renfort pour sa cavalerie sur le front nord. Mais Napoléon Ier refuse à cause de l’avancée des Prussiens. Vers 18h00, face à cette avancée, l’armée française cesse ses attaques et les fantassins reculent dans une grande confusion. Cela provoque le repli de toute l’armée française et Napoléon ordonne la retraite. . La défaite française se solde par 7 000 morts, 18 000 blessés et 8000 prisonniers. De leur côté, les alliés déplorent la mort de 5000 hommes auxquels s’ajoutent 17000 blessés.

La bataille de Waterloo.

 

Véronique Proust