Année Beethoven conférence projection. Pour  le 250ème anniversaire de sa naissance, nous vous proposons un cycle de conférences sur Beethoven

Né en Allemagne, Beethoven a passé presque toute sa carrière à Vienne. La ville accueille déjà de nombreux musiciens tels Mozart, Haynd et Haendel, et Beethoven prendra la relève de cet immense héritage. L’immense énergie qui se dégage de ses œuvres est aussi le reflet de l’épopée napoléonienne et d’une période de grands changements. On le dit bourru, laconique et sombre, c’est que la surdité qui le ronge l’oblige à fuir le monde et ne vivre que pour la musique.

Beethoven naît à Bonn en 1770. Son grand-père qui est un excellent musicien est maître de chapitre de Louvain et son père est un ténor réputé. Ce dernier comprit très vite que son fils avait un don. Aussi le met-il au clavecin dès l’âge de 4 ans. Par la suite, il fera des études classiques, apprendra le français et le latin mais ne sera jamais bon en mathématiques. Il passe une bonne partie de son temps chez les Von Breunning et tombe amoureux de leur fille Eleonore. Il compose dès 1783 9 variations sur une marche de Dressler et trois sonatines. En 1792, il compose une cantate à l’occasion des funérailles de Joseph II.

Haynd alors de passage à Bonn est impressionné par cette partition et l’invite à faire des études suivies à Vienne sous sa direction. Beethoven accepte et entre au service de Maximilien François, un des fils de Marie-Thérèse. Il est nommé organiste aux appointements de 150 florins. Mais au cours de l’été 1797 se déclare une maladie, peut-être le typhus qui le rendra sourd. Cette surdité se développera de manière insidieuse, en empirant jusqu’à sa mort à l’âge de 52 ans. Ceci explique sans doute que le musicien cesse de fréquenter le monde et la société viennoise. Mais il a des mécènes qui lui commandent des partitions.

Beethoven sera malheureux en amour. En 1802 il tombe amoureux d’une belle italienne Giullia Giuccardi. Mais cette dernière était coquette et égoïste et le fait beaucoup souffrir. Plusieurs historiens soutiennent la thèse que cette déception provoquera chez lui ses plus belles partitions comme la Sonate au clair de Lune. Giullia fera un beau mariage mais après que son mari l’eut délaissée, elle reviendra vers Beethoven qui la repoussera. Avec Thérèse de Brunswyck il est allé jusqu’à se fiancer, mais la mère de Thérèse avait des projets plus ambitieux pour sa fille et refusa l’alliance. Quant à Bettina Brentano, elle est plutôt l’amie intime et la confidente.

Beethoven  croit en l’Être Supprême, il a des sympathies pour l’esprit révolutionnaire et croit au suffrage universelle. Il admire Goethe et Schiller, mais aussi Friedrich et Goya. Il est d’abord très admiratif du personnage de Bonaparte car il voit en lui la fin du despotisme et l’avènement de la liberté individuelle. Mais après la bataille d’Eylau qui fera des milliers de morts, Beethoven se met à haïr l’ogre et change résolument d’opinion. Quand il apprend la nouvelle de l’exil à sainte-Hélène il écrira : Il y a 17 ans que j’ai écris la musique qui convient à cet événement…

En même temps la concurrence à Vienne est rude. Rossini est magnifiquement accueilli et les Viennois préfèrent la musique pompeuse de Meyerbeer. Beethoven se prend d’affection pour son neveu car sa mère, sa belle-sœur, ne lui paraît être apte à l’éduquer. Il s’ensuit de nombreux différents familiaux qui, ajoutés à l’accueil du public viennois, le minent. En 1816 il dirige un orchestre qu’il n’entend pas. Le premier violon vient lui apporter un papier « je vous supplie d’arrêter ». Cet événement l’abat. Il devient malade et solitaire. Le 26 mars 1827 après avoir signé un dernier quatuor à cordes, il demande à voir un prêtre et s’éteint.

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