Assise les fresques de Giotto conférence. Sur les murs des deux chapelles de la basilique, Giotto a peint l’histoire du Christ et de saint François. Cette vaste commande témoigne du culte que les Franciscains accordent à leur saint patron après sa canonisation en 1228. Les peintures que Giotto réalise entre 1296 et 1330 révolutionnent les conventions de l’espace. Elles montrent enfin le sentiment humain dans la peinture occidentale ce qui l’émancipe de l’art byzantin.

Selon Vasari, Giotto, né en 1267. Son maître Cimabue l’aurait remarqué pour la pertinence de ses dessins. A cette époque, Assise est une ville en pleine expansion. Ainsi, le nombre des pèlerins sur la tombe du saint ne fait qu’augmenter. Dès 1228, l’ordre franciscain fait construire une basilique à deux chapelles.

La basilique supérieure d’un aspect gothique, est connue dans le monde entier pour la qualité de ses fresques. C’est que Giotto et ses élèves y peignent la vie de saint Françaois entre 1296 et 1330. Les fresques se déroulent sur les murs, divisées horizontalement en deux parties distinctes.

Ce sont les Franciscains qui ont choisi l’iconographie. Elle est basée sur les faits et gestes de saint François mais aussi sur son voeu de pauvreté. Giotto y invente un nouvel espace. En effet, il abandonne totalement l’utilisation du fond or de tradition byzantine. Ses fonds sont d’un bleu azur ou d’un bleu profond sur lesquels se détachent de modestes cnstructions ou des montagnes isolées.

Par ailleurs, pour la première fois, ces éléments servent à donner un espace qui n’existaient pas jadis dans  la peinture byzantine. En effet les personnages figurent les uns devant les autres. Leurs positions diffèrent. Ce qui contribue à donner un nouvel espace dans la scène.

Puis, dans les bras du transept, c’est l’équipe de Cimabue qui peint les fresques du transept. Le programme iconographique complexe comprend les épisodes de la vie de la Vierge. Puis on y découvre un cycle de la vie des apôtres Pierre et Paul. Enfin, l’on trouve aussi des scènes de l’Apocalypse et une gigantesque crucifixion.

A peine la décoration picturale de la chapelle inférieure était terminée qu’on créa la décoration des murs de l’église inférieure.  Cette dernière abrite le corps du saint, reçoit très vite des fresques de maîtres italiens. Celles de Cimabue se distinguent par une nouvelle recherche de l’espace.

Les Franciscains avaient l’habitude de séparer leur église en deux, avec un choeur de moines et une nef pour les laïcs. C’est là qu’ils mirent une Maesta peinte par Cimabue d’une exquise qualité. Voilà ce que dit Vasari à propos de Cimabue. « Dans ses compositions, dont les personnages sont grands comme nature, il s’affranchit du joug de la vieille manière. Il traita ses figures et ses draperies avec un peu plus de vivacité, de naturel et de souplesse que les Grecs …

Ainsi les fresques d’Assise représentent un chantier fondamental dans la modification de la perception de l’espace. Cimabue, Giotto et leurs élèves ont ainsi ouvert la voie à la modernité picturale.

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