Les frères Goncourt conférence littéraire. L’univers de ces deux frères unis comme les doigts de la main nous plongera dans le monde du Second Empire. Leur journal évoque les salons, les théâtres, la vie parisienne mais aussi le goût artistique de l’époque. Décriés à cause de leur misogynie et leur antisémitisme, on a voulu retenir d’eux que le Prix Littéraire.

Mais la vérité sur les deux hommes est tout autre. En effet, nous la découvrirons dans cette conférence avant d’évoquer avec précision les rouages du Prix et de ses choix à travers les âges.

Dans la famille des Frères Goncourt, il faut d’abord chercher la mère. Cette femme issue d’un milieu bourgeois cultivé, n’en lègue pas moins à ses fils le goût de la chine et de la collection. Par ailleurs, elle leur lègue aussi une rente confortable rente produite par des revenus de terres de Lorraine. Sur son lit de mort, la mère unit les deux mains de ses fils comme on unit les mains d’un couple…Elle sentait certainement que de cette union fraternelle naîtrait un destin littéraire.

Pour se consoler de cette disparition, les deux frères partent en Algérie. Là, ils se voient, à la faveur de la lumière maghrébine, un destin de peintre. Mais ils ne peuvent résister à la tentation d’écrire leurs impressions: leur vocation commune est née.

Mieux encore, ils débutent ensuite à Paris dans un journal littéraire. Mais ce dernier dépose le bilan à la suite de leurs écrits jugés subversifs.

C’est au cours des dîners de « Magny » ce restaurant célèbre de la Contrescarpe, qu’ils fréquentent enfin le gratin littéraire de Paris. En effet Théophile Gauthier, Sainte Beuve, George Sand participent à ces agapes littéraires. Mais s’ils participent enfin à ces soirées littéraires, c’est pour en décrire la vie littéraire d’une époque. Littéraire? Journalistique plutôt. En effet, ils décrivent ce que les écrivains du moment pensent de leur corréligionnaires sans qu’ils le savent.

Chroniqueurs? Leurs compte-rendus des spectacles parisiens des Grands Boulevards sont terribles et savoureux en même temps. Leurs romans les plongent dans un vrai paradoxe. En effet, s’ils défendent la femme maltraitée, il n’en considère pas moins la gente féminine comme un objet sexuel.

Le reste est magistral…Leur rapport à la société et la vie de leur époque, le goût de la collection, le Japonisme, le Grand Siècle sont leur passion. Le désaroi d’Edmond à la disparition de son frère Jules, le pousse à léguer un héritage: la mise en place d’un Prix Littéraire.

Aujourd’hui dans les salons du restaurant Drouant a lieu au mois de Novembre l’élection du Premier Prix de la littérature française. Elle a pour projet de soutenir la jeune littérature méconnue. Les jurys lisent des centaines de livres pour détecter la perle rare qui, par son élection, est souvent le reflet du moment…

Pour les groupes: conférence littéraire disponible tous els jours dans vos locaux. Renseignements au 01 42 80 01 54

Pour les individuels: Pas de conférence prévue pour le moment