Christian Dior un grand couturier.  L’empire Dior ne saurait se comprendre sans l’explication des courants et des personnalités qui ont fait la maison. Face à Chanel et Yves saint Laurent, Dior exprime merveilleusement le talent français. Le savoir-faire, le style et l’élégance de la maison se note à travers un exceptionnel ensemble de robes, tailleurs, robes de soirées et accessoires sortis de la maison de couture depuis 1947.

Une carrière fulgurante

Avant d’être couturier, Christian Dior était grand collectionneur. De son enfance à Granville, il garde le souvenir de l’avant-garde des années folles où il fréquente déjà des artistes. Ainsi, de 1928 à 1934, il dirige une galerie de tableaux et réunit des œuvres d’artistes tels que Giacometti, Dali, Jean Cocteau ou Max Jacob. Par ailleurs, il se lie d’amitié avec certains d’entre eux. Lorsque la crise de 29 l’oblige à cesser cette activité, il se met à créer des robes qui s’inspirent de leur art et de la peinture de son époque. Il s’inspire aussi de l’art de vivre, des papiers peints, des porcelaines ou des chinoiseries.

Puis, en 1941 il entre dans l’une des plus grandes maisons de couture parisiennes, chez Lucien Lelong. Dior renouvelle enfin les silhouettes que la guerre avait réduite à la jupe serrée et aux épaules carrées. En effet, elles offrent des épaules rondes, des tailles de guêpes et des jambes dénudées. Il pare ainsi la femme d’un nouveau genre qu’on définira de suite comme le new look. Le style Dior est lancé, élégant et osé. Dans les années 50, Dior lance sa série Milieu de siècle. Il amincit les tailles et ajoute des cols montants. Chaque année, les silhouettes changent et restent toujours élégantes.

La femme selon Dior

On retrouve les constantes de la maison à travers ses créations. En effet, il renouvelle constamment la silhouette féminine. Au style risqué du jeune Yves Saint Laurent qui met en valeur le buste de la femme et ne serre plus la taille, succède la ligne classique et sobre de Marc Bohan avec son Slim Look. En 1989, Gianfranco Ferré prend la direction de la maison. Il architecture avec majesté les silhouettes des femmes. Il s’inspire des romantiques et invite les tissus chinois et les soieries indiennes. En 2008 le punk John Galliano invente une femme différente et très sexy.. Un homme exceptionnelle à la maison de couture française.

 

 Véronique Proust