Joseph Kosuth figure majeure de l’art conceptuel. Cet artiste américain figure majeure de l’art conceptuel a influencé toute une génération d’artistes contemporains.

Né en 1945 à Toledo, le plasticien américain Joseph Kosuth est l’une des figures majeures de l’Art Conceptuel. En 1964, il s’installe à New York, étudie l’anthropologie et la philosophie et participe au collectif d’artistes « Art and Language ». Dès lors, il s’intéresse, comme Lawrence Weiner, au sens des mots et le rôle du langage, fondement même de l’Art Conceptuel.

En effet, délaissant très vite les formes classiques de l’expression artistiques, telles que la sculpture ou la peinture, il crée des installations. Ces dernières sont d’abord des phrases du dictionnaire d’objets très simples, affichés sur des panneaux d’affichage publicitaire. On voit bien qu’il s’intéresse à l’analyse linguistique des mots et des images.

Très marqué sur l’art de Marcel Duchamp et ses « Ready Made ». Une oeuvre de Kosuth en est un exemple. Constituée de sept cadres accrochés les uns à côté des autres, on lit sur l’un le mot « Tableau », sur l’autre « Art », puis « Carré » puis « Mot, puis « Anglais ». En effet, il reprend les textes de Roland Barthe mais aussi le travail de Picasso (nul besoin de peindre un objet, seul le mot le fait figurer) pour renouveller la conception artistique de l’oeuvre.

Mais l’oeuvre qui l’a fait connaître est cette installation fondamentale qu’il réalisa en 1965, alors qu’il n’a que 20 ans. En effet, l’artiste présente 3 fois un objet fondamental de l’usage courant, une chaise. Ainsi voit-on cette chaise, sa représentation photographique et sa définition dans le dictionnaire. La chaise présentée ne correspond pas à celle qui est définie par les mots, les mots définissant la chaise dans sa conception idéale.

Très peu de temps après, Kosuth réalise une installation avec « Néons ». La lumière électrique très vive du néon devient une sorte de nouveau langage suggérant le mouvement, le trajet. Certains néons sont unicolors, d’autres sont de toutes les couleurs.

Une autre installation révèle aussi le travail de Kosuth est celle qui aligne des horloges. Ainsi, on voit l’artiste s’interroger sur le sens du temps. Quelle que soit la précision du mécanisme, l’horloge n’offre à ceux qui l’observent qu’un bref aperçu d’un moment qui ne fait pas que passer.

Pour Kosuth « l’art est la définition de l’art » et l’art relève du domaine des idées. Tout son art dérive de cela.

En 1968, une semaine avant sa mort, Marcel Duchamp l’a désigné bénéficiaire de la bourse de la Cassandra Foundation.

Joseph Kosuth figure majeure de l’art conceptuel

 le plasticien américain Joseph Kosuth est l’une des figures majeures de l’Art Conceptuel. En 1964, il s’installe à New York, étudie l’anthropologie et la philosophie et participe au collectif d’artistes « Art and Language ». Dès lors, il s’intéresse, comme Lawrence Weiner, au sens des mots et le rôle du langage, fondement même de l’Art Conceptuel.

En effet, délaissant très vite les formes classiques de l’expression artistiques, telles que la sculpture ou la peinture, il crée des installations. Ces dernières sont d’abord des phrases du dictionnaire d’objets très simples, affichés sur des panneaux d’affichage publicitaire. On voit bien qu’il s’intéresse à l’analyse linguistique des mots et des images.

Très marqué sur l’art de Marcel Duchamp et ses « Ready Made ». Une oeuvre de Kosuth en est un exemple. Constituée de sept cadres accrochés les uns à côté des autres, on lit sur l’un le mot « Tableau », sur l’autre « Art », puis « Carré » puis « Mot, puis « Anglais ». En effet, il reprend les textes de Roland Barthe mais aussi le travail de Picasso (nul besoin de peindre un objet, seul le mot le fait figurer) pour renouveller la conception artistique de l’oeuvre.

Mais l’oeuvre qui l’a fait connaître est cette installation fondamentale qu’il réalisa en 1965, alors qu’il n’a que 20 ans. En effet, l’artiste présente 3 fois un objet fondamental de l’usage courant, une chaise. Ainsi voit-on cette chaise, sa représentation photographique et sa définition dans le dictionnaire. La chaise présentée ne correspond pas à celle qui est définie par les mots, les mots définissant la chaise dans sa conception idéale.

Très peu de temps après, Kosuth réalise une installation avec « Néons ». La lumière électrique très vive du néon devient une sorte de nouveau langage suggérant le mouvement, le trajet. Certains néons sont unicolors, d’autres sont de toutes les couleurs.

Une autre installation révèle aussi le travail de Kosuth est celle qui aligne des horloges. Ainsi, on voit l’artiste s’interroger sur le sens du temps. Quelle que soit la précision du mécanisme, l’horloge n’offre à ceux qui l’observent qu’un bref aperçu d’un moment qui ne fait pas que passer.

Pour Kosuth « l’art est la définition de l’art » et l’art relève du domaine des idées. Tout son art dérive de cela.

En 1968, une semaine avant sa mort, Marcel Duchamp l’a désigné bénéficiaire de la bourse de la Cassandra Foundation.

Joseph Kosuth figure majeure de l’art conceptuel