Les croisades conférence projection. C’est pour défendre leur primauté sur le saint Sépulcre et  Jérusalem que les Chrétiens et les Musulmans se sont battus pendant deux siècles. Ces huit croisades ont aussi eu une répercussion sur la société occidentale. En effet, l’ingénierie, la tactique de guerre, les armes, la construction navale ont évolué tout au long des affrontements. Par ailleurs, cette incursion occidentale dans le Moyen-Orient est considérée aujourd’hui comme une des premières formes de colonisation.

ORIGINE DE LA CROISADE

Depuis la construction du Saint Sépulcre en 315 par l’empereur Constantin, les Byzantins œuvraient pour en assurer la défense. Mais sa proximité avec le lieu où le prophète Mahomet est monté aux cieux amènent les Musulmans à considérer que la ville de Jérusalem leur appartient aussi. Au début du XIe siècle, les relations entre les Turcs et les Byzantins s’enveniment. Et la terrible défaite contre les Turcs en 1071 à la bataille de Manzikert, oblige les Byzantins à faire appel aux chrétiens d’Occident. Ainsi, entre le XIe et le XIIIe siècle, une série de guerre qu’on appela « croisades » fut menée par les chrétiens pour défendre le Saint Sépulcre.

LES PREMIERS TEMPS DES CROISADES

En 1095 au Concile de Clermont, Urbain II appelle à la croisade mais ni le roi ni les princes de France ne sont capables de s’unir pour répondre à cette demande. Si bien que la première croisade menée par Pierre l’Ermite sera une croisade populaire. Elle aboutira à la prise de Jérusalem et la mort de milliers de civils. Les occidentaux créent alors un « royaume de Jérusalem » et une série de petits comtés pour protéger la ville. En 1144, les Musulmans reprennent le comté d’Edesse. Une seconde croisade menée par Louis VII  Aliénor apparaît comme un demi-échec. Sâlâlh al-Dîn ne s’avoue pas vaincu. Il bât les chrétiens à Attîn et entre victorieux dans Jérusalem. Cela aboutit à la troisième croisade menée par Philippe Auguste et Richard Coeur-de-Lion. Mais ces derniers n’arrivent pas à se rendre maîtres des lieux.

LES DIFFÉRENTS ENJEUX DES CROISADES

Le pape Innocent II qui ne tolère pas que l’autorité chrétienne soit bafouée en lieux saints, obtient des barons de la restaurer. Baudoin de Flandres, Geoffroy de Villehardouin et Boniface de Montserrat traitent avec Venise pour obtenir des bateaux. Mais dans ce jeu de négociations, il semble que le chacun-pour-soi domine. Le projet des croisades prend alors un tournant politique sur lequel les Musulmans sauront jouer. Si bien qu’au moment de la sixième croisade qu’on aurait pu qualifier de « sainte » puisque menée par le pieu saint Louis, l’ardeur religieuse n’est plus au rendez-vous. Estimant que son projet a échoué, Louis IX engage une septième croisade et meurt de dysenterie ou peut-être du scorbut.

Il est difficile de savoir combien de croisés partirent. D’autant que les chroniques de l’époque ne prennent pas en compte les dispositifs mis en place par les barons depuis le début du Moyen Age. Par exemple, lorsqu’un chevalier se croise, il emmène avec lui deux écuyers. Si bien que lorsqu’on parle d’un chevalier, on doit considérer trois hommes.

Par ailleurs, il y eut souvent des problèmes de recrutements. Dans ce cadre, le pape et les prédicateurs eurent un rôle important.

L’ORGANISATION DES CROISADES

Le chroniqueur Villehardouin nous a livré des détails intéressants concernant le financement des croisades. D’une part, les villes apportaient une partie du financement mais aussi des contingents d’hommes. Mais ceux qui donnaient le plus gros étaient le roi et le pape. Par ailleurs, lorsque les croisés choisissaient de traverser la mer, ils achetaient des bateaux aux Vénitiens et aux Gênois qui leur faisaient payer le prix fort.

Les fresques de la crypte de Tavant nous permettent de voir de manière précise l’habillement des croisés. Les chevaliers ne portent qu’une côte de maille et un casque. Ils sont accompagnés d’écuyers qui ne se battent pas. Suivent les fantassins. L’aide des Templiers fut aussi appréciable.

Mais les croisés ne connaissaient pas très bien les techniques de guerre des musulmans et leur tactique évoluera durant ces siècles de combat. Les ingénieurs construiront de nouvelles armes. Les architectes concevront des citadelles dont le plus bel exemple est le krak des chevaliers.

Aujourd’hui, les historiens considèrent que ces croisades ont été une première forme de la colonisation de l’Occident sur le Moyen Orient. Nous nous attacherons donc à analyser ce point de vue et à décrire l’évolution de ces guerres au fil des ans.

Les croisades conférence projection

Pour les groupes, conférence disponible à tout moment dans vos locaux. Renseignements 01 42 80 01 54

Pour les individuels  pas de conférence prévue pour le moment