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Les jardins anglais sont-ils une icône de la nation britannique? Les grandes propriétés vallonnées ont beaucoup inspiré les poètes et les philosophes. Mais après après l’Act d’Union de 1707 elles perdent leur pouvoir poétique pour s’inscrire dans une idéologie politique. Ainsi, le goût de la nature, l’irrégularité, la notion de pittoresque ou le goût du sublime en sont les éléments majeurs.

Au XIXe siècle cependant, l’homme britannique voyage et se met à vouloir collectionner le monde. Il construit des serres pour abriter toutes les plantes du Commonwealth. Mais assez vite, il préfère se replier dans un cottage de campagne dans le Sussex et le Kent. Avec William Robinson et surtout Gertrude Jekyll, les fleurs et surtout les vivaces s’inviteront dans les jardins. Elles créeront des paysages impressionnistes ou oniriques

Nous visiterons ainsi l’Angleterre à travers une trentaine de jardins qui illustreront notre propos.

L’ACTE D’UNION ET SES CONSEQUENCES

Lorsque la Ggrande Bretagne le Pays de Galle et l’Ecosse signèrent cet acte, une véritable prise de conscience de l’idée de nation britanique émergea. La nouvelle gentry prend possession des terres qu’elle transforme en parcs vallonés et pittoresques.

DU GOUT DE L’IRREGULARITE AU PITTORESQUE

Très vite cette gentry s’opposa à l’esprit des jardins de Le Nôtre mais aussi au pouvoir de l’Etat. Et sous l’influence de Batty Langley ou du poète Alexander Pope, l’on se mit à aimer les méandres, l’irrégularité et les grottes.

A Wrest Park, Batty Langley et William Kent entre autres libèrent les espaces par des obliques. Ils créent des bastions et utilisent le Ha-ha pour protéger le parc sans que la vue ne soit obtruée. Toute cette avancée poétique du parc se retrouvera au XVIIIe siècle dans les jardins de Shiswich, encore sous la houlette de Kent, à Rousham Garden ou à Painshill. Mais le grand seigneur des parcs demeure Capacity Brown.

DU PITTORESQUE AU SUBLIME

Pour autant à Painshill, se dessine cette lassitude du baroque qui pousse Charles Hamilton à commander un pont chinois en 1748. Par ailleurs, Horace Walpole admire les lignes gothiques de la ruine de Painshill.

L’ERE INDUSTRIELLE

Pour installer les usines et augmenter la surface des villes, les grandes propriétés sont détournées puis mutilées. Au pojnt que les Anglais prennent conscience de leur patrimoine. Par ailleurs, ils se trouvent des envies de collectionner les plantes du monde entier.

Pour se faire, la société d’Horticulture de  la reine Victoria ainsi que l’usage des serres les poussent à créer les jardins d’eploration.

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DES SERRES AU COTTAGE

Les serres sont le reflet du goût britanique pour les sciences mais aussi d’un esprit impérialiste. En effet, les albums de fleurs équatoriales se développent. Les Anglais, aristocrates oou industriels importent avec frénésie des semis et des bulbes qu’ils cultivent et expérimentent dans les serres. .

Ainsi les serres de Kew Garden abritent des palmiers du monde entier. Par ailleurs, elles constituent aussi une collection inestimable de plantes équatoriales.

Mais si les parcs du XVIIIe siècle favorisaient les feuilles persistantes, les chênes ou les connifères, le XIXeme siècle découvre la fleur et donc la couleur. Ainsi les jardins victoriens se couvrent de bosquets de rhododendrons, d’azalés et de magniolias.

LE JARDIN COMME UN TABLEAU DE FLEURS

Les théories de William Robinson allaient changer la donne. Sa propriété de Gravetye Manor lui sert de vértiable laboratoire pour cultiver un jardin libre. La vivace fait son apparition tel un tableau de Monet qui semble naturel mais qui est en fait très travaillé. La grande initiatrice de ces jardins de cottage est Gertrude Jekyll.

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