Cours en ligne le Harem de Topkapi des concubines aux Janissaires. Ce lieu abrita durant 5 siècles les coulisses du gouvernement Seljoukide et Ottoman. Il fut interdit à tout homme excepté les eunuques et le sultan. Les plus belles femmes de l’Empire gardées par les Janissaires du Sultan y vécurent toute leur vie. Il fut aussi le lieu de complot lors des naissances et des successions.

Ouvrons les portes de ce lieu interdit.

Tant que Constantinople est aux mains des Byzantins, la ville ressemble à une vaste capitale antique et chrétienne cosmopolite. En effet, elle est puissante et commerçante. Mais les dernières dynastiesPaléologue subissent la menace permanente des Seljoukides et se dispercent dans des querelles intestines. Si bien qu’en 1452, Memeth II, jeune sultan, met le siège devant la ville après avoir édifié le château de Rumeli Hisari sur la rive asiatique du Bosphore.

Le siège commence le 5 avril 1453 et l’empereur byzantins tombe lui-même dans la bataille le 29 mai 1453. Le soir même, Memhed II transforme Sainte Sophie en mosquée.

Ce jeune sultan connaît parfaitement le problème de la Turquie, dont l’immense empire est sur une immense multi-ethnie. Il commence à déporter la population byzantine vers le nord de la ville qu’il restructure. PuisSoliman transforme la ville en centre intellectuel. En effet, Il fait venir des artistes et des écrivains, il engage une relation durable avec la France. Pour son épouse bien-aimée, Hurrem, il fait bâtir le premier harem dans l’enceinte de Topkapi. Son fils, Selim II, suivra son œuvre et agrandira les bâtiments. Dans la religion musulmane, chaque homme peut avoir jusqu’à quatre épouses. Les sultans en auront bien plus.

La majorité des femmes du harem viennent d’ethnies différentes et des quatre coins de la Turquie. Et sous Amhed Ier, les sultans séjournent non pas dans un palais mais au harem. Des bâtiments administratifs et politiques, où les ambassades étrangères sont acceptées précèdent cette partie « interdite ». Dans la première cour, les émissaires peuvent voir évoluer les Janissaires qui s’entraînent au combat. Le sultan montre ainsi qu’il gouverne le pays avec des militaires. On recrute ces soldats à partir de 8 ans et surtout dans les familles chrétiennes. On les éduque ensuite afin de les convertir à la religion musulmane.

Dans la cour du Diwan, le sultan reçoit les vizirs et l’on discute des affaires de l’État. Des artisans travaillent dans l’enceinte pour fabriquer boîtes précieuses et armes magnifiques offerts en cadeaux aux officiers. Une série de pièces remarquables existent encore.

Ce sont surtout des filles de notables et de princes d’origine turque et byzantine, bulgare ou serbe qui constituent le harem. Ces mariages mixtes sont organisés dans le cadre d’une politique d’intérêt. Les sultans ont alors entre 2 et 5 épouses. Suivent près de 400 concubines toutes issues de provinces différentes du royaume et généralement très jeunes. Chacune est susceptible de plaire au sultan et de lui donner un enfant. Celle qui donne un fils monte de suite en grade. Mais avant que le pouvoir du harem ne passe aux mains des « reines-mères », celui qui a tout pouvoir est l’eunuque. Les eunuques noirs souvent d’origine éthiopienne ont alors un immense pouvoir et choisissent pour le sultan la compagne de la nuit. C’est une affaire politique…

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