Japon Japonisme un style très développé en Europe à l’avènement de l’ère Meiji. L’ouverture à l’Occident opérée par le Japon en 1868 a permis aux artistes français de découvrir de nouvelles formes. Si cet art novateur a influencé nos artistes dans les années 1900, il continue encore d’ inspirer les designers et les acteurs de la mode.
Dès 1858, la France et le Le Japon signent un accord commercial qui ouvre la voie à l’importation d’objets d’art japonais. Puis, en 1867 et en 1870, le Japon participe de son côté aux expositions universelles. Ces dernières permettent au public français de se familiariser avec les formes japonaises.
Mais elles suscitent aussi un formidable engouement par les collectionneurs et le public. D’Edmont de Goncourt à Clémence d’Ennery , nombre de collections se créent dans la capitale et inspirent les artistes. Ils apprennent par exemple une nouvelle représentation de l’espace et un art de la dissymétrie. Ils se familiarisent aussi avec l’absence de lignes de fuite dans la perspective. De plus, l’amour de la nature est un point commun avec les artistes français tels Lalique ou Gallé. Mais ces derniers découvrent avec l’art japonais la poésie des poissons exotiques ou des iris épanouis.
Par ailleurs, de nouvelles techniques sont inventées. C’est le cas du travail de la patine sur métal, directement inspirée du Japon. Mais la tradition chinoise apporte aussi la technique des émaux cloisonnés. ET les artistes français l’adaptent sur des vases aux motifs japonais.
De nouveaux sujets apparaissent aussi dans les meubles de Gabriel Viardot qui introduit des dragons et animaux fantastiques. Et ces nouvelles formes donnent un souffle nouveau aux arts décoratifs de cette époque qui tendait à répéter indéfiniment des motifs d’autrefois.
Ainsi le le japonisme se développe en France lorsque les artistes, sous l’impulsion des projets expansionnistes de l’ère Meiji, exportent en France leur production. Cette dernière se déploie sur toutes les formes artistiques du métal au verre, au bois et à la céramique.